sur le fil d’une nuit blême
la plume égraine les mots tus,
et l’encre prise au cœur nu
vide le corps de larmes.
l’onde chante la douleur, la solitude,
et l’amour improbable
de la rigueur froide
de son monologue inutile.
que reste-t-il des mots couchés
une nuit sans rêve ?